Découverte, il y a 8 ans environ, je suis atteinte de cette maladie depuis l’âge de mes 12 ans. 

Ayant connu l’errance médicale pendant 30 années, comme beaucoup de femmes, avec  les    « ce n’est rien »,  « c’est normal d’avoir mal pendant ses règles »,  « on ne peut rien y faire »,   j’ai adapté la technique de la  sophrologie dans la gestion de mes douleurs, pour pouvoir y faire face, physiquement et moralement, car aucun médicament ne pouvait me soulager.

Après un long combat pour la vérité avec un fantôme, car elle n’était pas visible de par les moyens actuels (IRM, Scanner, échographie, etc.…), du moins pas aux yeux de ceux qui regardaient mes résultats (surement lié à un manque de formation et d’intérêt), j’ai appris que j’étais atteinte d’une adénomiose (endométriose interne à l’utérus) et d’une endométriose digestive.

L'endométriose est une maladie inflammatoire et chronique de l’appareil génital féminin. De nombreuses théories expliqueraient le fonctionnement de cette maladie, mais à aujourd’hui, elles ne restent que des théories. Celle du reflux de sang lors des règles par les trompes serait la plus considérée.

Plus de 3 millions de femmes en France sont concernées par cette maladie qui touche 1 femme sur 10.

L’impact de cette maladie dans la vie des femmes 

vie professionnelle : absences répétées et donc peurs de perdre son emploi
 
vie sociale : « ce n’est que des douleurs de règle ». Incompréhension de l’entourage, car la douleur ne se voit pas.
 
vie de couple : difficultés pour avoir des enfants. Rapports intimes limités car « la souffrance ressentie paralyse l’envie ». Sentiment

        d’impuissance de la part du conjoint devant la souffrance.
 
corporellement : modification de la relation des femmes avec leur corps. Elles en viennent à le rejeter car il ne représente plus pour

         elles qu’une source de souffrance et elles perdent donc, confiance en lui. Perte de leur féminité.
 
vie psychique : fatigue physique et morale, anxiété, peurs, voir dépression, liée au parcours qui encore aujourd’hui est de 6 à 10

         années pour avoir un diagnostic, au manque de solutions (les femmes se font parfois opérée plus de 4 fois) et aux douleurs.
 
santé : de nombreuses maladies sont parfois associées.

vous détendre mentalement et corporellement
vous sentir écoutée sans jugement et comprise dans votre    problématique           
mieux gérer vos peurs d’avoir des crises, d’avoir mal pendant vos relations et pour les calmer
apprivoiser vos émotions (tristesse, colère…)
vous libérer des angoisses et du stress généré par les douleurs
percevoir différemment votre corps, autrement que par la souffrance et la  maladie, pour l’accepter tel qu’il est, en prenant  

         soin de lui et en optimisant son métabolisme et ce qui va bien.
gérer plus facilement les crises et la douleur en changeant sa perception, en diminuant son impact, en la transformant en

         quelque chose d’agréable et en reprogrammant son cerveau face à la douleur
prendre du recul par rapport à la maladie
gérer la fatigue physique et mentale et augmenter sa vitalité
regagner le contrôle de soi et de son corps à travers ses sensations et  retrouver sa confiance en soi et en son corps
renouer avec son estime de soi vis-à-vis du sentiment de dévalorisation de soi, le jugement de soi et des autres (entourage et

         milieu professionnel)
renouer des liens avec sa féminité
vous préparer mentalement aux examens médicaux,  aux opérations, aux traitements et aux FIV